Légende urbaine d’Asie Halloween 2023
Boooooooooooh ! Vous avez eu peur? Non? Dommage… Haha. Joyeux Halloween !!!
Aujourd’hui c’est halloween, le jour idéal pour vous raconter quelques légendes urbaines d’Asie et croyez-moi il y en a beaucouuuuuuuuuup !
TW : attention si vous êtes sensible aux histoires d’horreur passez votre chemin.
Chine
La ligne du bus 375
Par une nuit froide, vers 22h-23h, dans un quartier désert, une vieille dame et un jeune homme attendaient le bus 375 à l’arrêt Xizhimen. Quand celui-ci arriva, il n’y avait que deux personnes à l’intérieur, le chauffeur et le vendeur de billet.
A l’arrêt suivant, 3 personnes vêtues de longues robes montèrent. Soudainement, la vieille femme s’énerva contre le jeune homme, l’accusant de lui avoir volé son porte monnaie. Malgré la tentative du vendeur de billet pour arrêter la bagarre, la vieille dame exigea de descendre du bus pour se rendre au poste de police. Le jeune homme fut surpris et bouleversé par tout ça mais décida quand même de suivre la vieille femme. Une fois descendu, il fut surprit de constater qu’elle ne se dirigeait pas vers le poste de police. Il lui demanda alors ce qu’elle faisait. Elle lui répondit alors :
– Ces 3 personnes ne sont pas humaines. Elles se servent de ces longues robes pour cacher leurs pieds. Mais, je les ai vu flotter dans les airs”
Le lendemain, la gare routière signala la disparition du bus 375 ainsi que son chauffeur et son vendeur de billet. Plus tard, la police découvrit que le bus avait fait un détour vers Fragrant Hills. Il est alors retrouvé à l’envers dans le caniveaux avec toujours à son bord son chauffeur et son vendeur de billet, retrouvés le cou brisé. Concernant les 3 personnes aux robes longues, elles avaient disparu et on ne les a jamais revus.
Cette histoire a été créé dans les années 2008-2010 sur les réseaux sociaux. Il n’y a jamais eu de bus 375 accidenté ou encore moins disparu.
Corée du Sud
Un, Deux, Un, Deux
Un jour, alors qu’il faisait nuit, une lycéenne et ses amis étudièrent à la bibliothèque. La jeune fille eut besoin d’aller aux toilettes. Ses amis restèrent dans la bibliothèque pour étudier quand ils entendirent soudainement un faible cognement. Ils comprirent immédiatement que cela venait de l’extérieur. Ils observèrent la fenêtre et aperçurent une vieille femme dont les yeux étaient fermés. Ils s’approchèrent et lorsque elle les ouvrit, ils ne virent que des orbites sombres et vides. Les lycéens furent horrifiés en voyant cette horreur. La femme cassa alors la vitre et pénétra dans la bibliothèque. Les lumières s’éteignirent d’un seul coup à cet instant. Ce fut alors la panique totale.
La jeune lycéenne, toujours aux toilettes, se lavait les mains. Elle fut surprise de se retrouver dans le noir mais néanmoins, elle ne paniqua pas. Quand elle eut fini, elle se dirigea vers la bibliothèque. Qu’elle frayeur elle eut en apercevant les corps de ses camarades gisant sur le sol. Elle fut tellement choquée qu’elle ne cria pas. Puis elle commença à faire demi tour afin d’appeler les secours mais se stoppa quand elle entendit du bruit derrière elle. Elle se jeta alors sur le sol auprès du corps inerte d’une de ses amies, ferma les yeux et fit la morte. Toujours dans le noir, une voix murmura :
– Un, Deux…
La lycéenne espéra fortement que cette voix responsable de tout ça ne la remarque pas et s’en aille :
– Un, Deux…
Plus le temps passait et plus la voix s’approchait :
– Un, Deux…
La jeune femme feignait toujours sa mort du mieux qu’elle le pouvait mais elle savait que la chose était très proche d’elle.
Soudainement… le silence.
Par précaution et par peur, la lycéenne ne bougea pas. Quelques secondes passèrent et la lycéenne décida d’ouvrir les yeux.
Devant elle, à quelques centimètres penchée au dessus d’elle, se trouvait la femme aux orbites vide.
Et la dernière chose que cette pauvre lycéenne vit, c’est le long doigt osseux de cette femme qui lui creva les deux yeux en murmurant :
– Un, Deux…
Le bel homme de l’ascenseur
Un soir, alors qu’une étudiante rentrait chez-elle, elle rencontra un homme devant l’ascenseur de son immeuble. Peu rassurée, elle appuya sur le bouton du 14 ème étage, étage où elle vivait, et l’inconnu sur celui du 13 ème expliquant qu’ils devaient être voisins… La jeune femme se détendit et au fil des étages ils se mirent même à flirter.
Arrivé au 13ème, lorsque les portes s’ouvrirent, l’homme sortit un couteau et dit à la jeune femme :
– On se retrouve en haut.
La jeune femme paniqua et essaya tant bien que mal d’arrêter l’ascenseur et de le faire redescendre, sans succès.
Lorsqu’il atteignit le 14 ème et que les portes s’ouvrèrent, l’homme était là, devant elle.
Plus tard, on retrouva le corps de l’étudiante recouvert de multiple coup de couteau.
On dit que cette histoire à réellement eu lieu et que depuis, dans chaque ascenseur il y un bouton d’arrêt d’urgence.
La filles aux grains de sésames
Une jeune femme était obsédée par la beauté et la jeunesse éternelle. Un jour, elle consulta une guérisseuse. Celle-ci lui conseilla alors de prendre un bain très chaud avec des grains de sésame pendant minimum 2h. La jeune femme se précipita alors dans sa salle de bain, fit couler de l’eau chaude et y versa des grains de sésame comme lui conseilla la guérisseuse.
Au bout d’une heure, sa mère lui demanda si tout allait bien. La jeune fille la rassura alors en disant que tout allait bien et qu’elle sortirait bientôt. Le temps passa et la mère s’inquiéta et entra dans la salle de bain. Elle trouva alors sa fille en pleurs, sa peau recouverte de points noirs. Quand elle s’approcha elle fut horrifiée de constater que les graines de sésame avait intégrées sa peau dont la fille essayait d’enlever avec un cure-dents, sans succès.
Japon
Hanako San: le fantôme des toilettes
Ceci est une légende populaire qui a plusieurs versions.
Hanako San occuperait les toilettes du 3ème étage (principalement les toilettes pour filles) des établissements scolaires.
Pour l’invoquer, il suffirait de se placer devant le miroir et de citer 3 fois son nom. Si vous voulez utiliser les toilettes, vous devez également taper sur la porte 3 fois en demandant “Hanako San y es-tu?”. Si celle-ci vous répond “Oui, j’y suis”, alors il est déconseillé d’y entrer, sans quoi elle risque de vous entraîner, aspiré dans les toilettes et vous y trouverez la mort.
Les légendes sont plus ou moins similaires, à l’exception de la cause de sa mort.
La première, Hanako aurait été assassinée pendant un bombardement durant la seconde guerre mondiale alors qu’elle jouait à cache-cache avec ses camarades.
La deuxième, Hanako aurait été harcelé par un pervers, s’enfuyant, elle aurait trouvé refuge dans les toilettes, lieu où elle fut assassinée par son harceleur.
Et depuis quelques années, on dit qu’elle se serait simplement suicidée.
Cette légende s’est popularisée dans les années 80, ce qui a donné naissance à plusieurs films et livres.
Teke Teke, la femme sans jambes
Un soir, une jeune japonaise du nom de Kashima Reiko, alors qu’elle rentrait chez-elle à la nuit tombée, est attrapée, agressée et violée par un groupe de voyous. Après plusieurs minutes de souffrance, elle est laissée pour morte sur le trottoir. Elle se laissa traîner en appelant de l’aide. Affaiblie, elle perdit connaissance sur une voie ferrée. Un train passa et lui coupa le corps en deux ! C’est pourquoi depuis, elle errait dans les gares à la recherche de ses jambes disparues. Mais attention, Teke Teke est loin d’être innofensive. En effet, elle attaquerait les passants afin de leur couper leurs jambes.
Alors si vous entendez un corps ramper au son d’un “Teke Teke”, un conseil, fuyez !!
Thailande
Phi Krasue
Phi (fantôme) Krasue est un esprit légendaire et redouté qui prend possession des corps des belles femmes pour captiver ses victimes.
La nuit, elle reprend sa forme originale, c’est à dire une tête volante sur des organes afin de se nourrir de sang et d’organes. Une fois repus, elle cherche du linge étendu dehors afin de s’essuyer la bouche avant de reprendre possession d’un nouveau corps.
Il est donc conseillé de dormir la bouche fermée afin de ne pas se faire posséder.
Au Laos, au Cambodge et en Malaisie, il existe une variante de Krasue où elle dévorerait le placenta de femmes encore enceinte (en pénétrant sa langue dans leurs corps) ou récemment accouché.
Phi Pop
Phi Pop est un fantôme effrayant. En effet il posséderait le corps de ses victimes afin de pouvoir manger de la chair fraîche, puis il finirait par manger les propres intestins de son hôte. On dit qu’une personne possédée doit être exorcisé par la danse.
Phi Pop est encore accusé de nombreuses morts en Thaïlande et au Laos notamment dans les cas d’hémorragies internes.
Phi Tai Tang Klom
L’origine de cet esprit viendrait de Mae Nak.
Sous le règne du roi Mongkuk, Nak et Mak étaient foux amoureux. Malheureusement, Mak dût partir à la guerre alors que Nak était enceinte.
Elle et son bébé moururent en couche.
Nak revint alors de la guerre, et fut heureux de retrouver sa femme et son bébé dans leur cuisine. Il ne savait pas qu’il se trouvait en présence de fantômes. Jusqu’au jour où il surprit sa femme allonger ses bras pour attraper un citron. Il n’eut pas d’autre choix que de les faire exorciser par un moine. Deux fois. La deuxième fois, Nak aurait été emprisonnée dans la ceinture du moine. Ceinture qui serait toujours en possession de la famille royale.
Contrairement aux autres fantômes, la Phi Tai Tang Klong serait inoffensive. Si on la croise, nos cheveux deviendrait seulement blanc du jour au lendemain.
Connaissiez-vous ces légendes urbaines?
Retrouvez un article sur 5 créatures et croyances légendaires ici
Merci ma Sis, même si je l’avais lu l’année dernière, je me le suis relu pour le plaisir. C’est cool toutes ces légendes urbaines. Merci pour ton travail